Eglise Saint-Léger
Buno-Bonnevaux
Patrimoine culturel
L’église de Buno-Bonnevaux a été construite dès le XIIème siècle puis, fut restaurée grandement au XVème siècle suite à la Guerre de Cent Ans.
Coordonnées
place Jean-Marie Ferry91720 Buno-Bonnevaux
06 88 57 62 12
01.64.98.80.57
L’église de Buno-Bonnevaux se situe sur une petite butte et domine la place du village, où, autrefois, se situait le cimetière. Il est difficile de dater avec exactitude sa construction, mais le chœur, les absides et une partie du clocher dateraient du XIIème siècle. D’importants travaux ont eu lieu durant le XVème siècle, notamment au niveau des voûtes, des fenêtres et de la charpente, qui fut à nouveau restaurée et consolidée plus tard. L’hypothèse la plus plausible concernant ces travaux d’ampleur serait que l’église aurait subi des dégâts lors de la Guerre de Cent Ans. C’est en 1794 que le domaine de Bonnevaux est rattaché à la commune de Buno, ainsi l’église de Buno devient paroissiale pour la commune.
Son style est assez original. La construction se compose de divers matériaux : grès local, calcaire et briques. La face nord de la nef est rattachée à un toit sur le bas-côté, lui-même surmonté d’un toit à double pente. Cela donne un effet de double nef au bâtiment. L’église est dominée par un clocher à deux niveaux, restauré fin XIXème siècle, début XXème siècle. La sacristie est de construction moins ancienne que le reste du monument. L’église possède une chapelle de la Vierge dont la décoration date de la fin du XIXème siècle, de même, l’autel et le chœur ont été décorés à cette époque aussi. On trouve un bénitier hexagonal provenant de l’ancienne chapelle Saint-Antoine autrefois au fortin de Buno Castrum. Ce bénitier, tout comme la statue de Saint-Antoine, sont les seuls reliques encore visibles de cette chapelle qui fut détruite en 1571.
L’église abrite aussi une dalle funéraire datant de 1531 à l’effigie de Cyrille d’Arbouville, seigneur de Buno, et de son épouse Loyse du Puy. Cette dalle est classée comme Monuments Historiques.
L’église est consacrée à Saint-Léger, aussi connu sous les noms de Léger d’Autun et Léodegard. D’origine germanique, il devient évêque d’Autun durant le VIIème siècle. Il meurt en martyr après diverses tortures et son assassinat au coeur d’intrigues politiques.
SOURCE: Mairie de Buno-Bonnevaux, “Le Patrimoine Religieux de Milly-la-Forêt et de la Communauté de Communes des 2 Vallées” des Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, Parc Naturel Régional du Gâtinais Français
Son style est assez original. La construction se compose de divers matériaux : grès local, calcaire et briques. La face nord de la nef est rattachée à un toit sur le bas-côté, lui-même surmonté d’un toit à double pente. Cela donne un effet de double nef au bâtiment. L’église est dominée par un clocher à deux niveaux, restauré fin XIXème siècle, début XXème siècle. La sacristie est de construction moins ancienne que le reste du monument. L’église possède une chapelle de la Vierge dont la décoration date de la fin du XIXème siècle, de même, l’autel et le chœur ont été décorés à cette époque aussi. On trouve un bénitier hexagonal provenant de l’ancienne chapelle Saint-Antoine autrefois au fortin de Buno Castrum. Ce bénitier, tout comme la statue de Saint-Antoine, sont les seuls reliques encore visibles de cette chapelle qui fut détruite en 1571.
L’église abrite aussi une dalle funéraire datant de 1531 à l’effigie de Cyrille d’Arbouville, seigneur de Buno, et de son épouse Loyse du Puy. Cette dalle est classée comme Monuments Historiques.
L’église est consacrée à Saint-Léger, aussi connu sous les noms de Léger d’Autun et Léodegard. D’origine germanique, il devient évêque d’Autun durant le VIIème siècle. Il meurt en martyr après diverses tortures et son assassinat au coeur d’intrigues politiques.
SOURCE: Mairie de Buno-Bonnevaux, “Le Patrimoine Religieux de Milly-la-Forêt et de la Communauté de Communes des 2 Vallées” des Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, Parc Naturel Régional du Gâtinais Français
Périodes d'ouverture
Du 01/01 au 31/12, tous les jours.