Oncy sur Ecole
Oncy-sur-École
Patrimoine culturel
Oncy-sur-École est une petite commune du sud de l’Essonne. Elle est traversée par la rivière École et la majeure partie du village est occupée par le massif du mont Grippon.
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HISTOIRE
Les pentes du massif du mont Grippon sont recouvertes de traces de vie datant de la Préhistoire. En effet, de nombreuses gravures rupestres mésolithiques ont été retrouvées au fil du temps le long de ses pentes rocheuses. Au fil du temps, de nombreux objets et outils ont été retrouvés par les agriculteurs locaux. On peut donc attester que durant le Néolithique, les terres d’Oncy étaient occupées par des hommes sédentaires qui s'adonnaient à l’agriculture.
Le nom du village viendrait du latin Onchiæ ou d’un dérivé du terme “onn” celtique qui signifierait frêne. Des traces d’habitats gallo-romains ont été retrouvés lors de recherches archéologiques.
Jusqu’au VIème siècle, la route reliant Paris à Lyon passe par Oncy-sur-École, la commune est ainsi régulièrement fréquentée. Le village ancien se trouve regroupé autour d’une maison noble : le Clos d’Artois. Cette maison était pourvue d’une ferme et d’une chapelle qui devient aussi l’église du village. Auparavant, un oratoire se trouvait à la place de l’église. Le patronage de Saint-Martin à Oncy date d’avant 1100.
A partir du XIIème siècle, les terres d’Oncy sont confiées à l’abbaye Saint-Victor de Paris, installant alors un prieuré dans le village. Le prieur devient le seigneur du domaine, et ce, jusqu’en 1661, date à laquelle le domaine fermier du prieuré est acheté par un proche du Roi de France, Jean Lecomte, Seigneur de la Renommière. Le prieur tenait les registres de la paroisse et officiait comme seigneur des lieux.
Durant la Guerre de Cent Ans, le village est attaqué par les anglais. L’église est notamment incendiée et sera rebâtie bien plus tard. Toujours durant cette même guerre, le village est durement frappé par divers évènements meurtriers comme la peste ou la famine qui touchent l’Europe entière. Durant le XVème siècle, alors que la Guerre de Cent Ans n’est toujours pas finie, Oncy est aussi touchée par la guerre civile entre les Armagnacs, soutien du dauphin Charles VII, et Bourguignons, soutien de l’Angleterre. Les terres locales, les fermes ou les châteaux sont régulièrement pillés.
Durant le XVIIème siècle, ce sont les conflits liés à la Fronde qui touchent la région dont Oncy. En effet, de nombreux conflits ont lieu autour de la Route d’Orléans, un axe stratégique pour remonter sur Paris.
En 1791, le village quitte officiellement la paroisse de Milly auquel il était rattaché depuis des siècles. C’est en 1793 que le dernier prieur quitte le domaine.
En 1815, la région est grandement occupée par les anglais, prussiens et russes quelques temps suite à la défaite de Napoléon Ier à Waterloo. Oncy est épargnée par cette occupation mais de nombreuses troupes et soldats transitent par le village. Lors de la guerre franco-prussienne, le village est lieu de passage régulier des troupes prussiennes, des combats ont même lieu près des villages alentour.
La commune d'Oncy-sur-École doit sa renommée du XXème grâce à sa grande culture de diverses plantes médicinales comme la menthe poivrée ou le chanvre. Aujourd’hui, le dernier producteur de menthe poivrée de Milly se situe à Oncy-sur-École.
Un total de dix personnes venant d’Oncy décèdent lors des deux guerres mondiales. Lors de la 2nde Guerre Mondiale, le village est occupé par les allemands. Le 6 avril 1944, un groupe de douze résistants sont arrêtés dans un café du coin. Ce soir-là, des habitations sont aussi incendiées par les ennemis. Des douze résistants arrêtés, seuls la moitié reviendront des camps de concentration.
Il existe une allée plantée permettant d’atteindre le Château de la Bonde situé à Milly-la-Forêt juste à côté. Cette voie verte est protégée par la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager).
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PATRIMOINE
L'Église Saint-Martin
L’église d’Oncy-sur-École a été édifiée entre la fin du XIème siècle et le début du XIIème siècle, de même que le prieuré. Son style est majoritairement roman, fait plutôt peu commun dans le Gâtinais. Son clocher repose sur une travée plus large, ce qui est assez rare. Sa nef est plus récente et date du XVème siècle. La belle porte d’entrée en bois de chêne date de cette période aussi. Sa serrure renaissance est en parfait état et est toujours fonctionnelle.
L’église a été incendiée par les anglais qui occupaient la région lors de la Guerre de Cent Ans. Elle ne sera rebâtie que plus tard.
Sur la façade sud de l’église, on peut retrouver les traces d’une ancienne porte. Vu de l’intérieur, on remarque clairement les traces de l’ébrasement de cette porte disparue.
L’église d’Oncy possède deux litres funéraires seigneuriales et armoriées : l’une est noire et l’autre est rouge. Il s’agit de quelque chose qu’on ne retrouve plus que très rarement dans les églises. Sous l’Ancien Régime, ces bandes colorées permettaient de rendre hommage et d’honorer des défunts au sein des édifices religieux.
La majorité du mobilier intérieur date du XVIIème siècle. Deux statues du XIIIème siècle attirent l'œil : une Vierge à l’enfant et Sainte-Anne, elles sont classées aux Monuments Historiques, tout comme un tableau représentant Saint-Sébastien et Sainte-Julienne. Deux dalles funéraires sont visibles dans l’église, l’une serait celle du légendaire père Soubise, fondateur du Compagnonnage des Passants du Devoir.
++++
La Maison de Lantara
Oncy-sur-École est le lieu de naissance du célèbre peintre paysagiste Simon-Mathurin Lantara en 1729. Sa maison natale, où on peut y observer une plaque commémorative, se situe au croisement de la Grande Rue et de la Rue Lantara, nommée en hommage au peintre. Il est souvent considéré comme un précurseur de l’école de Barbizon.
++++
Les Croix de Chemin
Les croix de chemin existent depuis le Moyen- ge. Elles étaient installées dans le but de christianiser un lieu. Elles servaient aussi à se repérer, à protéger et pouvaient être utilisées comme lieu de pèlerinage. Il est bien évident qu’Oncy-sur-École en possède plusieurs encore visibles :
La Croix Saint-Augustin
La Croix Saint-Jean
La Croix du Jubilé
La Croix de Châtillon
++++
La Ferme du Clos d’Artois
Historiquement, le village s’articulait tout autour d’une maison noble que l’on nomme le Clos d’Artois. Aujourd’hui, on retrouve la Ferme du Clos d’Artois où l’on produit de la menthe poivrée de Milly. La ferme en est le tout dernier producteur.
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SOURCE: Mairie d’Oncy-sur-École, Musée des Peintres de Barbizon, Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, Corpus Étampois, Parc Naturel Régional du Gâtinais Français
HISTOIRE
Les pentes du massif du mont Grippon sont recouvertes de traces de vie datant de la Préhistoire. En effet, de nombreuses gravures rupestres mésolithiques ont été retrouvées au fil du temps le long de ses pentes rocheuses. Au fil du temps, de nombreux objets et outils ont été retrouvés par les agriculteurs locaux. On peut donc attester que durant le Néolithique, les terres d’Oncy étaient occupées par des hommes sédentaires qui s'adonnaient à l’agriculture.
Le nom du village viendrait du latin Onchiæ ou d’un dérivé du terme “onn” celtique qui signifierait frêne. Des traces d’habitats gallo-romains ont été retrouvés lors de recherches archéologiques.
Jusqu’au VIème siècle, la route reliant Paris à Lyon passe par Oncy-sur-École, la commune est ainsi régulièrement fréquentée. Le village ancien se trouve regroupé autour d’une maison noble : le Clos d’Artois. Cette maison était pourvue d’une ferme et d’une chapelle qui devient aussi l’église du village. Auparavant, un oratoire se trouvait à la place de l’église. Le patronage de Saint-Martin à Oncy date d’avant 1100.
A partir du XIIème siècle, les terres d’Oncy sont confiées à l’abbaye Saint-Victor de Paris, installant alors un prieuré dans le village. Le prieur devient le seigneur du domaine, et ce, jusqu’en 1661, date à laquelle le domaine fermier du prieuré est acheté par un proche du Roi de France, Jean Lecomte, Seigneur de la Renommière. Le prieur tenait les registres de la paroisse et officiait comme seigneur des lieux.
Durant la Guerre de Cent Ans, le village est attaqué par les anglais. L’église est notamment incendiée et sera rebâtie bien plus tard. Toujours durant cette même guerre, le village est durement frappé par divers évènements meurtriers comme la peste ou la famine qui touchent l’Europe entière. Durant le XVème siècle, alors que la Guerre de Cent Ans n’est toujours pas finie, Oncy est aussi touchée par la guerre civile entre les Armagnacs, soutien du dauphin Charles VII, et Bourguignons, soutien de l’Angleterre. Les terres locales, les fermes ou les châteaux sont régulièrement pillés.
Durant le XVIIème siècle, ce sont les conflits liés à la Fronde qui touchent la région dont Oncy. En effet, de nombreux conflits ont lieu autour de la Route d’Orléans, un axe stratégique pour remonter sur Paris.
En 1791, le village quitte officiellement la paroisse de Milly auquel il était rattaché depuis des siècles. C’est en 1793 que le dernier prieur quitte le domaine.
En 1815, la région est grandement occupée par les anglais, prussiens et russes quelques temps suite à la défaite de Napoléon Ier à Waterloo. Oncy est épargnée par cette occupation mais de nombreuses troupes et soldats transitent par le village. Lors de la guerre franco-prussienne, le village est lieu de passage régulier des troupes prussiennes, des combats ont même lieu près des villages alentour.
La commune d'Oncy-sur-École doit sa renommée du XXème grâce à sa grande culture de diverses plantes médicinales comme la menthe poivrée ou le chanvre. Aujourd’hui, le dernier producteur de menthe poivrée de Milly se situe à Oncy-sur-École.
Un total de dix personnes venant d’Oncy décèdent lors des deux guerres mondiales. Lors de la 2nde Guerre Mondiale, le village est occupé par les allemands. Le 6 avril 1944, un groupe de douze résistants sont arrêtés dans un café du coin. Ce soir-là, des habitations sont aussi incendiées par les ennemis. Des douze résistants arrêtés, seuls la moitié reviendront des camps de concentration.
Il existe une allée plantée permettant d’atteindre le Château de la Bonde situé à Milly-la-Forêt juste à côté. Cette voie verte est protégée par la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager).
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PATRIMOINE
L'Église Saint-Martin
L’église d’Oncy-sur-École a été édifiée entre la fin du XIème siècle et le début du XIIème siècle, de même que le prieuré. Son style est majoritairement roman, fait plutôt peu commun dans le Gâtinais. Son clocher repose sur une travée plus large, ce qui est assez rare. Sa nef est plus récente et date du XVème siècle. La belle porte d’entrée en bois de chêne date de cette période aussi. Sa serrure renaissance est en parfait état et est toujours fonctionnelle.
L’église a été incendiée par les anglais qui occupaient la région lors de la Guerre de Cent Ans. Elle ne sera rebâtie que plus tard.
Sur la façade sud de l’église, on peut retrouver les traces d’une ancienne porte. Vu de l’intérieur, on remarque clairement les traces de l’ébrasement de cette porte disparue.
L’église d’Oncy possède deux litres funéraires seigneuriales et armoriées : l’une est noire et l’autre est rouge. Il s’agit de quelque chose qu’on ne retrouve plus que très rarement dans les églises. Sous l’Ancien Régime, ces bandes colorées permettaient de rendre hommage et d’honorer des défunts au sein des édifices religieux.
La majorité du mobilier intérieur date du XVIIème siècle. Deux statues du XIIIème siècle attirent l'œil : une Vierge à l’enfant et Sainte-Anne, elles sont classées aux Monuments Historiques, tout comme un tableau représentant Saint-Sébastien et Sainte-Julienne. Deux dalles funéraires sont visibles dans l’église, l’une serait celle du légendaire père Soubise, fondateur du Compagnonnage des Passants du Devoir.
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La Maison de Lantara
Oncy-sur-École est le lieu de naissance du célèbre peintre paysagiste Simon-Mathurin Lantara en 1729. Sa maison natale, où on peut y observer une plaque commémorative, se situe au croisement de la Grande Rue et de la Rue Lantara, nommée en hommage au peintre. Il est souvent considéré comme un précurseur de l’école de Barbizon.
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Les Croix de Chemin
Les croix de chemin existent depuis le Moyen- ge. Elles étaient installées dans le but de christianiser un lieu. Elles servaient aussi à se repérer, à protéger et pouvaient être utilisées comme lieu de pèlerinage. Il est bien évident qu’Oncy-sur-École en possède plusieurs encore visibles :
La Croix Saint-Augustin
La Croix Saint-Jean
La Croix du Jubilé
La Croix de Châtillon
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La Ferme du Clos d’Artois
Historiquement, le village s’articulait tout autour d’une maison noble que l’on nomme le Clos d’Artois. Aujourd’hui, on retrouve la Ferme du Clos d’Artois où l’on produit de la menthe poivrée de Milly. La ferme en est le tout dernier producteur.
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SOURCE: Mairie d’Oncy-sur-École, Musée des Peintres de Barbizon, Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, Corpus Étampois, Parc Naturel Régional du Gâtinais Français