Buno Bonnevaux

Buno-Bonnevaux

Patrimoine_culturel

Du Néolithique jusqu’à de nos jours, Buno-Bonnevaux est une commune très riche en histoire. Bordée par l’Essonne, il s’agit d’une commune calme avec quelques étangs appréciés par les pêcheurs, ainsi qu’un aérodrome spécialisé dans le vol à voile.

Coordonnées
1 place Jean Marie Ferry
91720 Buno-Bonnevaux
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HISTOIRE

Il est avéré que des populations vivaient dans le secteur bien des milliers d’années avant notre ère. De nombreux vestiges datant du Mésolithique et du Néolithique ont été retrouvés au fil des années, tels que des gravures rupestres, des pierres taillées, des menhirs, etc.. En 1975, un important site sépulcral datant de l’ ge de Bronze à été découvert à Buno-Bonnevaux. Le site a permis de découvrir plus de 400 inhumations ainsi que des urnes cinéraires qui contenaient encore des ossements et des cendres.

La commune doit son nom à des origines variées : Buno viendrait d’un nom gaulois signifiant « domaine de Bonou » et Bonnevaux serait un dérivé du terme germanique « le val de Bonne ». A partir du XIIème siècle, on voit apparaître les noms de Bunetum-Castrum et Bonavallis. Le mot “castrum” se rapporte aux camps romains, on suppose donc qu’il y en avait un dans le secteur.

Durant le Moyen- ge, la commune est séparée en deux paroisses : celle de Bunovilla (correspondant au centre du bourg et à l’église) et Buno Castrum (aux alentours du château du Petit-Gironville actuel). Lors de cette époque mouvementée, le territoire passe de seigneur en seigneur. Parmi eux, on peut noter des noms importants de notre histoire comme Michel de l’Hospital, chancelier de France, ou Henri Montmorency-Damville, connétable de France.

C’est en 1794 que les deux villages de Buno et de Bonnevaux sont rattachés ensemble sous la dénomination de Bonnevant Bano. Le nom de Buno-Bonnevaux ne sera adopté qu’en 1801. La population de la commune vit essentiellement de l’agriculture, de l’artisanat et des carrières de grès des environs.

Au XXème siècle, l’histoire de la commune est marquée par les nombreuses fluctuations de sa population. En effet, beaucoup partent travailler en ville, et des évènements comme les guerres ont aussi impacté les habitants. C’est le 22 août 1944 que Buno-Bonnevaux est libérée par les américains après des affrontements de plusieurs jours contre l’ennemi qui avait fait sauté plusieurs ponts dans le village.

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LE PATRIMOINE

L’Église Saint-Léger

L’église de Buno-Bonnevaux se situe sur une petite butte et domine la place du village, où, autrefois, se situait le cimetière. Il est difficile de dater avec exactitude sa construction, mais le chœur, les absides et une partie du clocher dateraient du XIIème siècle. D’importants travaux ont eu lieu durant le XVème siècle, notamment au niveau des voûtes, des fenêtres et de la charpente, qui fut à nouveau restaurée et consolidée plus tard. L’hypothèse la plus plausible concernant ces travaux d’ampleur serait que l’église aurait subi des dégâts lors de la Guerre de Cent Ans.

Son style est assez original. La construction se compose de divers matériaux : grès local, calcaire et briques. La face nord de la nef est rattachée à un toit sur le bas-côté, lui-même surmonté d’un toit à double pente. Cela donne un effet de double nef au bâtiment. L’église est dominée par un clocher à deux niveaux, restauré fin XIXème siècle, début XXème siècle. La sacristie est de construction moins ancienne que le reste du monument.

L’église abrite aussi une dalle funéraire datant de 1531 à l’effigie de Cyrille d’Arbouville, seigneur de Buno, et de son épouse Loyse du Puy. Cette dalle est classée comme Monuments Historiques.

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La Statue du Sacré-Cœur

De 1870 à 1960, Buno-Bonnevaux est un lieu de pèlerinage où des célébrations du Sacré- Cœur de Jésus ont lieu, promues par Marguerite-Marie, une religieuse canonisée. La procession se dirigeait vers la colline de Moignanville où le baron de Limnander (propriétaire du château éponyme) avait fait édifier une monumentale statue. Ce pèlerinage était très fréquenté par les femmes désireuses d’enfanter.

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Les Croix de Chemin

Les croix de chemin sont des symboles religieux catholiques qui existent depuis le Moyen- ge afin de symboliser la christianisation d’un lieu et permettre aux habitants de se repérer. On en retrouve de nombreuses dans les endroits ruraux et Buno-Bonnevaux n’y fait pas exception. De nos jours, on peut observer quatre croix de chemin :

- La croix du Curé Garnier est un don du curé de la paroisse datant du XVIIème siècle pour remplacer la croix de fer en une croix en pierre de taille. Lors du transfert du cimetière, une nouvelle croix mêlant fer et pierre a été érigée.

- La croix Saint-Paul se situe sur le Chemin de la Vieille Marmotte (du nom du fichu porté autrefois par les femmes de la région). Il s’agit d’une plaque de métal très ouvragée représentant des fleurs, des fruits ou encore l’agneau pascal.

- La croix Frappeau date du XIXème siècle et est en fer. Elle se situe en direction de Chantambre. Elle doit son nom à une légende locale où un voyageur aurait hurlé “frappez haut, frappez haut” alors qu’il se faisait trousser par des brigands.

- La croix du Bois Sec se situe à l’intersection du Chemin de la Vallée et de la Rue de la Brosse. Il s’agit d’un bronze moulé du XIXème siècle surmonté d’un Christ en croix.

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Le Polissoir

Le polissoir dit des “Sept Coups d’Épée” est un rocher de grès strié situé près de l’église du village. Il a été découvert sur le plateau qui domine la vallée de l’Essonne. Ce polissoir doit son nom aux sept entailles parallèles qui strient sa surface. Il est classé aux Monuments Historiques depuis 1928.

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Le Château de Chantambre

Ce château possède un logis central datant de 1612, les tours datent du XIXème siècle. Au début du XXème siècle, il était la propriété de René Lacoste, joueur de tennis multiple vainqueur de tournois du Grand Chelem et créateur de la célébrissime marque au crocodile Lacoste.

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Le Château de Moignanville

C’est auprès de ce château que se rendait le pèlerinage du Sacré-Cœur de Jésus. L’ancien château a été rasé il y a des années et a été remplacé par une immense propriété bourgeoise cachée aux milieux de centaines d’hectares de bois.

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Le Château de Buno

Le château médiéval, situé au Petit-Gironville, hébergea notamment le roi Louis XI en 1480. Il fut détruit en partie aux alentours du XVIème siècle par des brigands qui terrorisaient la région à cette époque. Au début du XXème siècle, un château d’inspiration médiévale est reconstruit mais sera détruit par les allemands lors de la 2nde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, le château est une construction faite sobrement de pierre.

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Le Château de Bonnevaux

Plusieurs constructions se sont succédées en lieu et place du château actuel qui date du XVIIIème siècle. Le pigeonnier date d’une construction plus ancienne, tout comme la chapelle qui date du XIème et XIIème siècle. Autrefois, il s’agissait d’une église mais une partie fut détruite en raison de son trop mauvais état. La chapelle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1950.

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Les Moulins

Très tôt, l’Essonne fut utilisée par les habitants du village. Plusieurs moulins furent construits sur la rivière, à proximité des ponts routiers. Les deux plus remarquables sont le Moulin Roijau et le Moulin du Petit Gironville. Le Moulin Roijau cesse de fonctionner au XXème siècle. Il a été en partie détruit en août 1944 lors de la Libération et est aujourd’hui une demeure. Le Moulin du Petit Gironville, quant à lui, fut actif au moins du XVIIème siècle jusqu’à 1920. Lui aussi touché par les événements d’août 1944, il fut ensuite restauré et doté d’une roue hydraulique.

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Les Lavoirs

On trouvait aussi à l’époque de nombreux lavoirs le long du cours de l’Essonne. On peut aujourd’hui en observer deux encore intacts à Buno-Bonnevaux : un à Chantambre et un au centre du bourg.

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L’Étang

La rivière a permis d’aménager un étang dans le village, situé route de Chantambre. Celui-ci est très prisé des pêcheurs de loisirs et est un lieu de détente apprécié.


SOURCE: Mairie de Buno-Bonnevaux, t4t35.fr, Corpus Étampois, Les Amis de Milly-en-Gâtinais et Environs, Parc Naturel Régional du Gâtinais Français